En mai dernier, « Sport & Société » présentait la répartition des contributions des parties prenantes au projet olympique de Hambourg (Allemagne).
Ainsi, les chiffres initiaux faisaient état d’une participation de la Commission des Finances du Bundestag – le Parlement allemand – à hauteur de 30 millions d’euros sur deux ans, tandis que le Sénat de Hambourg devait contribuer au budget de candidature pour quelques 15 millions d’euros.
La Ville de Kiel, dont le port a été sélectionné pour être le site éventuel des épreuves de voile, avait pour sa part voté une enveloppe de 730 000 euros.
De son côté, la Chambre de Commerce de la ville tablait sur un apport de 25 millions d’euros en provenance du secteur privé.
Les 50 millions d’euros de budget seront répartis entre le secteur privé, la Ville de Hambourg et la République Fédérale d’Allemagne (Capture d’écran)
In fine, la participation des différents acteurs publics et privés devrait atteindre le montant de 50 millions d’euros en faveur de Hambourg 2024 et ce, comme l’a précisé aujourd’hui le Comité Olympique Allemand (DOSB) lors d’un échange sur le réseau Twitter.
Ce chiffre représente un montant largement supérieur aux premières prévisions de Rome 2024, qui compte mobiliser 10 millions d’euros. Il se veut toutefois moins ambitieux que le budget projeté par la candidature de Paris 2024, à savoir 60 millions d’euros sur deux ans.
(Crédits – Paris 2024)
Le contexte économique national mais aussi l’engouement populaire pourraient influer sur les différents budgets.
Paris aura en ce sens un premier aperçu de sa capacité de mobilisation, lors du week-end de festivités qui doit être organisé du 25 au 27 septembre 2015.
Plusieurs initiatives seront alors instaurées pour que les Français et les Franciliens se mobilisent et apportent leur contribution à la candidature de Paris.
D’ores et déjà, les pouvoirs publics devraient participer à hauteur de 30 millions d’euros, soit 10 millions en provenance de l’État, 10 millions de la Région Île-de-France et 10 millions de la Ville de Paris.
Les porteurs de la candidature parisienne espèrent ensuite obtenir 30 millions d’euros, via la participation citoyenne et la mobilisation du secteur privé régional et national.
